sarcoidose

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Modérateurs : Alain Blum-Moyse, René-Marc Flipo 16 h 00 Durée : 4 minutes ACRO-OSTEOLYSE : LES GAMMES DIAGNOSTIQUES A CONNAITRE J-L DRAPE, L SARAZIN, F GIRES. S MALAN, C ANDREUX, A CHEVROT PARIS - FRANCE Objectifs : Exposer les étiologies des acro-ostéolyses et une démar- che diagnostique. Résumé : L'acro-ostéolyse de l'adulte est une destruction des pha- langes distales des doigts ou des orteils, le plus souvent bilatérale. Les radiographies, peu spécifiques, isolent les ostéolyses longitudi- nales et tranversales. Les formes acquises sont de loin les plus fré- quentes et secondaires à une affection médiale, des traumatismes ou une intoxication. L'enquête étiologique repose sur les examens clini- que, biologique et d'éventuelles anomalies radiologiques associées. Les acro-ostéolyses idiopathiques de l'adulte sont sporadiques ou familiales et dominées par le syndrome de Hajdu-Cheney. Mots clés : Articulations, inflammation 16 ho5 Durée : 8 minutes SYNDROMES PARANEOPLASIQUES F LIOTE PARIS - FRANCE Résumé : Les syndromes paranéoplasiques recouvrent un ensemble d'entités cliniques, radiologiques etlou biologiques associées dans leur chronologie de survenue à des tumeurs habituellement malignes. Ils peuvent annoncer et révéler la tumeur primitive, ou survenir lors d'une rechute. Un lien chronologique a été et doit être établi entre tumeur primitive et syndrome paranéoplasique : les deux entités sur- viennent de façon successive, le traitement carcinologique de la tumeur fait disparaître le syndrome paranéoplasique signant la bonne réponse thérapeutique, et sa récidive annonce la rechute. Un lien for- mel est établi pour certains mécanismes physiopathologiques : sécré- tion hormonale inappropriée (érythropoïétine, GH, PTHrp, FGF-23), production d'anticorps (anti-Hu), ou cellules T cytotoxiques. Seul un petit nombre de syndromes paranéoplasiques est concerné : neuropa- thies périphériques, myopathies ou syndromes myasthéniques, der- mato-polymyosites (DMIPM), hypercalcémie, ostéomalacie oncogénique par fuite rénale de phosphore, par exemple. Certains cancers sont plus particulièrement pourvoyeurs de tels syndromes : cancers bronchiques, mammaires, rénaux, tumeurs neuroendocrines, mais aussi des tumeurs bénignes. Les tableaux clinico-radiologiques peuvent intéresser les os (hippocratisme digital, ostéoarthropathie hypertrophique pneumique de Pierre Marie), les articulations (poly- arthrite non érosive type PR), les muscles (DMPM), la moelle (myé- lite transverse), le cervelet. Le radiologue averti d'une ostéomalacie par fuite rénale de phosphore évoquera et recherchera une tumeur habituellement bénigne, en particulier une dysplasie fibreuse, un hémangiopéricytome ou une tumeur vasculaire en site ectopique (massif facial et structures ORL, tumeurs de la muqueuse digestive). Ces ostéomalacies oncogéniques par sécrétion ectopique de FGF-23 bénéficient de la scintigraphie osseuse conventionnelle et plus récem- ment de l'octréoscan pour orienter les examens radiologiques (stan- dard, IRM et TDM). La cure radicale de la tumeur primitive doit être suivie de la disparition des symptômes associés, leur persistance fai- sant craindre une exérèse incomplète. Mots clés : Articulations, inflammation 16 h 15 Durée : 8 minutes ARTHROPATHIES A PPCA (CHONDROCALCINOSE) : SES PIEGES A CHEVROT, J-L DRAPE, D GODEFROY, A-M DUPONT-THIERRY, E PESSIS PARIS - FRANCE Objectifs : Décrire les aspects radiologiques des dépôts calciques et les spécificités des destructions articulaires. Résumé : Liée au dépôts de pyrophosphate de calcium, radio-opaque, dans le cartilage articulaire, la chondrocalcinose articulaire diffuse est le plus souvent primitive idiopathique touchant surtout la femme après 60 ans. Il y a des formes familiales rares et des formes secondaires (hyperparathyroïdisme, hémochromatose). Manifestations : crises aiguës, pseudo-goutteuses, douleurs chroniques type arthrose (pseudo-arthrose), arthropathiesrapidement destructricestype arthropathie nerveuse. Signes radiologiques : liseré calcique ; arthropathie érosive. Le liseré calcique longe la plaque osseuse sous chondrale dans l'interligne articulaire. Sites principaux : genou, poignet (ligament triangulaire), épaule, hanche, sym- physe pubienne. Parfois dans l'épaisseur des tendons (Achille). L'arthro- pathie érosive évolue par crises destructrices hémorragiques. Pincement rapide et global de l'interligne, sclérose sous-chondrale, géodes sous- chondrales, érosion réciproque. Elle touche surtout : fémoro-patellaire, scapho-trapézienne, piso-pyramidale, rachis. A l'épaule elle évoque les destruction de «Milwaukee ». A la hanche elle peut prendre la forme d'une CDR. Son traitement est symptomatique ou de prothèses. Scanner, IRM, scintigraphie sont peu spécifiques. La ménisco-calcinose post-trau- matique du sportif ne fait pas partie de cette affection. Conclusion : Maladie destructrice articulaire de la femme âgée, elle est radiologiquement spécifique et distincte des autres rhumatismes. Mots clés : Articulations, inflammation SARCOIDOSE F DIARD, C HAUGER, M MOINARD, C BONNEFOY BORDEAUX - FRANCE Durée : 4 minutes Résumé : La sarcoïdose intéresse l'appareil locomoteur avec une fré- quence variable : - les polyarthralgies sont fréquentes, bilatérales et symétriques touchant les chevilles et les genoux, plus rarement les coudes et les poignets. Les radiographies sont normales. L'échogra- phie peut montrer des épanchements intra-articulaires et quelquefois des ténosynovites. La symptomatologie régresse en 3 à 6 semaines. La forme aiguë classique (syndrome de Lofgren) associe un érythème noueux, une uvéite, des polyarthralgies et de la fièvre. La radiogra- phie pulmonaire montre des lésions typiques dans 90 % des cas, - l'atteinte des mains et des pieds est la plus caractéristique. Les ano- malies osseuses (ostéite de Perthes-Jungling) sont rares (5 %). La dac- tylite est le signe clinique d'appel avec une tuméfaction inflammatoire des phalanges proximale et moyenne, respectant les articulations. Les anomalies radiologiques sont variées : trabéculation grossière en « rayon de miel », lésions kystiques centrales ou péri- phériques (érosions), augmentation du calibre des trous noumciers, acrosclérose. Les anomalies articulaires sont plus fréquentes (10 à 30 %) avec soit une atteinte oligoarticulaire subaiguë intermittente soit un tableau de polyarthrite chronique respectant les MCP et les IPP et touchant les chevilles et les poignets. - D'autres manifestations rares sont possibles : des nodules sous-cutanés (sarcoïdose de Darrier- Roussy), une atteinte musculaire (myopathie proximale), des lésions osseuses condensantes diffuses ou nodulaires, ou lytiques. Mots clés : Articulations, inflammation

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Page 1: Sarcoidose

Modérateurs : Alain Blum-Moyse, René-Marc Flipo

16 h 00 Durée : 4 minutes

ACRO-OSTEOLYSE : LES GAMMES DIAGNOSTIQUES A CONNAITRE J-L DRAPE, L SARAZIN, F GIRES. S MALAN, C ANDREUX, A CHEVROT PARIS - FRANCE

Objectifs : Exposer les étiologies des acro-ostéolyses et une démar- che diagnostique. Résumé : L'acro-ostéolyse de l'adulte est une destruction des pha- langes distales des doigts ou des orteils, le plus souvent bilatérale. Les radiographies, peu spécifiques, isolent les ostéolyses longitudi- nales et tranversales. Les formes acquises sont de loin les plus fré- quentes et secondaires à une affection médiale, des traumatismes ou une intoxication. L'enquête étiologique repose sur les examens clini- que, biologique et d'éventuelles anomalies radiologiques associées. Les acro-ostéolyses idiopathiques de l'adulte sont sporadiques ou familiales et dominées par le syndrome de Hajdu-Cheney.

Mots clés : Articulations, inflammation

16 ho5 Durée : 8 minutes

SYNDROMES PARANEOPLASIQUES F LIOTE PARIS - FRANCE

Résumé : Les syndromes paranéoplasiques recouvrent un ensemble d'entités cliniques, radiologiques etlou biologiques associées dans leur chronologie de survenue à des tumeurs habituellement malignes. Ils peuvent annoncer et révéler la tumeur primitive, ou survenir lors d'une rechute. Un lien chronologique a été et doit être établi entre tumeur primitive et syndrome paranéoplasique : les deux entités sur- viennent de façon successive, le traitement carcinologique de la tumeur fait disparaître le syndrome paranéoplasique signant la bonne réponse thérapeutique, et sa récidive annonce la rechute. Un lien for- mel est établi pour certains mécanismes physiopathologiques : sécré- tion hormonale inappropriée (érythropoïétine, GH, PTHrp, FGF-23), production d'anticorps (anti-Hu), ou cellules T cytotoxiques. Seul un petit nombre de syndromes paranéoplasiques est concerné : neuropa- thies périphériques, myopathies ou syndromes myasthéniques, der- mato-polymyosites (DMIPM), hypercalcémie, ostéomalacie oncogénique par fuite rénale de phosphore, par exemple. Certains cancers sont plus particulièrement pourvoyeurs de tels syndromes : cancers bronchiques, mammaires, rénaux, tumeurs neuroendocrines, mais aussi des tumeurs bénignes. Les tableaux clinico-radiologiques peuvent intéresser les os (hippocratisme digital, ostéoarthropathie hypertrophique pneumique de Pierre Marie), les articulations (poly- arthrite non érosive type PR), les muscles (DMPM), la moelle (myé- lite transverse), le cervelet. Le radiologue averti d'une ostéomalacie par fuite rénale de phosphore évoquera et recherchera une tumeur habituellement bénigne, en particulier une dysplasie fibreuse, un hémangiopéricytome ou une tumeur vasculaire en site ectopique (massif facial et structures ORL, tumeurs de la muqueuse digestive). Ces ostéomalacies oncogéniques par sécrétion ectopique de FGF-23 bénéficient de la scintigraphie osseuse conventionnelle et plus récem- ment de l'octréoscan pour orienter les examens radiologiques (stan- dard, IRM et TDM). La cure radicale de la tumeur primitive doit être suivie de la disparition des symptômes associés, leur persistance fai- sant craindre une exérèse incomplète.

Mots clés : Articulations, inflammation

16 h 15 Durée : 8 minutes

ARTHROPATHIES A PPCA (CHONDROCALCINOSE) : SES PIEGES A CHEVROT, J-L DRAPE, D GODEFROY, A-M DUPONT-THIERRY, E PESSIS PARIS - FRANCE

Objectifs : Décrire les aspects radiologiques des dépôts calciques et les spécificités des destructions articulaires. Résumé : Liée au dépôts de pyrophosphate de calcium, radio-opaque, dans le cartilage articulaire, la chondrocalcinose articulaire diffuse est le plus souvent primitive idiopathique touchant surtout la femme après 60 ans. Il y a des formes familiales rares et des formes secondaires (hyperparathyroïdisme, hémochromatose). Manifestations : crises aiguës, pseudo-goutteuses, douleurs chroniques type arthrose (pseudo-arthrose), arthropathies rapidement destructrices type arthropathie nerveuse. Signes radiologiques : liseré calcique ; arthropathie érosive. Le liseré calcique longe la plaque osseuse sous chondrale dans l'interligne articulaire. Sites principaux : genou, poignet (ligament triangulaire), épaule, hanche, sym- physe pubienne. Parfois dans l'épaisseur des tendons (Achille). L'arthro- pathie érosive évolue par crises destructrices hémorragiques. Pincement rapide et global de l'interligne, sclérose sous-chondrale, géodes sous- chondrales, érosion réciproque. Elle touche surtout : fémoro-patellaire, scapho-trapézienne, piso-pyramidale, rachis. A l'épaule elle évoque les destruction de «Milwaukee ». A la hanche elle peut prendre la forme d'une CDR. Son traitement est symptomatique ou de prothèses. Scanner, IRM, scintigraphie sont peu spécifiques. La ménisco-calcinose post-trau- matique du sportif ne fait pas partie de cette affection. Conclusion : Maladie destructrice articulaire de la femme âgée, elle est radiologiquement spécifique et distincte des autres rhumatismes.

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SARCOIDOSE F DIARD, C HAUGER, M MOINARD, C BONNEFOY BORDEAUX - FRANCE

Durée : 4 minutes

Résumé : La sarcoïdose intéresse l'appareil locomoteur avec une fré- quence variable : - les polyarthralgies sont fréquentes, bilatérales et symétriques touchant les chevilles et les genoux, plus rarement les coudes et les poignets. Les radiographies sont normales. L'échogra- phie peut montrer des épanchements intra-articulaires et quelquefois des ténosynovites. La symptomatologie régresse en 3 à 6 semaines. La forme aiguë classique (syndrome de Lofgren) associe un érythème noueux, une uvéite, des polyarthralgies et de la fièvre. La radiogra- phie pulmonaire montre des lésions typiques dans 90 % des cas, - l'atteinte des mains et des pieds est la plus caractéristique. Les ano- malies osseuses (ostéite de Perthes-Jungling) sont rares (5 %). La dac- tylite est le signe clinique d'appel avec une tuméfaction inflammatoire des phalanges proximale et moyenne, respectant les articulations. Les anomalies radiologiques sont variées : trabéculation grossière en « rayon de miel », lésions kystiques centrales ou péri- phériques (érosions), augmentation du calibre des trous noumciers, acrosclérose. Les anomalies articulaires sont plus fréquentes (10 à 30 %) avec soit une atteinte oligoarticulaire subaiguë intermittente soit un tableau de polyarthrite chronique respectant les MCP et les IPP et touchant les chevilles et les poignets. - D'autres manifestations rares sont possibles : des nodules sous-cutanés (sarcoïdose de Darrier- Roussy), une atteinte musculaire (myopathie proximale), des lésions osseuses condensantes diffuses ou nodulaires, ou lytiques.

Mots clés : Articulations, inflammation